L’IMPACT ÉCONOMIQUE DE LA LOI OUIPUB EST ÉNORME

Contrairement à ce que peut suggérer le nom de cette loi, elle équivaut à la suppression complète de la distribution de prospectus en Boîtes aux lettres pour les commerces et entreprises.

Comme par hasard, la propagande pour les administrations, associations religieuses reste autorisée !

La conséquence peut être chiffrée de la sorte :

  • Destruction de 60 000 emplois dans le secteur de l’imprimé publicitaire (Etude EY Empreinte socio-économique papier en France.112019.pdf )
  • Dépôt de bilan de 30% des imprimeurs
  • Impact sur un grand nombre de secteurs annexes (graphistes, transporteurs, vendeurs de papiers etc).
  • Difficultés pour de nombreux artisans et commerces qui se faisaient connaitre grâce à la publicité en boîtes aux lettres. Un nombre incalculable d’emplois encore détruits…

Dans les zones tests, la tendance est claire : arrêt complet du boitage pour les entreprises privées !

Un seul gagnant. Devinez-qui ? Est-il français ? Crée-t-il des emplois ? Non. Il s’appelle…Google, comme d’habitude.

On peut se demander si toute la loi OUIPUB n’est pas une vaste opération de lobbying du secteur numérique.

L’affirmation que la publicité papier pollue est un mensonge ! La pollution est avant tout visuelle et le prospectus parfois mal-aimé car ressenti comme une intrusion.

En réalité, la publicité papier pollue 500 fois moins que la publicité par internet !!!

Or, l’interdiction (hypocritement déguisée sous forme de choix) de la publicité papier aboutira à une explosion de la publicité digitale.

Certes, le prospectus que l’on a dans les mains est visible, parfois, encombrant, doit être manipulé et jeté à la poubelle, mais il est fait quasi-exclusivement de papier recyclé et de déchets de scieries. Aucun arbre (ou presque) n’a été coupé pour le produire et pour le petit pourcentage issu directement de la filière sylviculture, c’est une culture totalement raisonnée qui consomme autant de CO2 qu’elle en produit et n’entraine aucune diminution de la surface forestière. En comparaison, les serveurs, les datacenters, la construction des ordinateurs et l’extraction de métaux rares entrainent une pollution invisible mais immense et des drames humains dans les pays d’où les matières sont extraites. Ainsi, la guerre au CONGO alimentée par de grands groupes pour faciliter l’extraction et le pillages des minerais rares a fait des millions de morts !

Des intérêts financiers déguisés ??? Faire passer le papier pour de la pollution est de la propagande orchestrée par les acteurs du numérique qui veulent s’approprier la totalité du marché de la communication.

LE NUMERIQUE :

  • Est étranger et non national
  • Ne crée pratiquement aucun emploi en comparaison du papier (environ 3% des emplois qui seront détruits seront remplacés !)
  • Pollue plus que la filière physique !!!
  • Est moins démocratique car totalement concentré et aux mains de grands groupes de la finance

Internet, le vrai pollueur !

La filière papier française est totalement écologique et ne participe pas du tout à la déforestation. Ceci est connu de tous depuis longtemps.

Un commentaire

  • Becker dit :

    La publicité en boites aux lettres reste le seul moyen de communication direct envers une entreprise et un consommateur. Cette loi de pénaliser les petites et entreprises.
    La quasi-totalité des entreprises seront impactées, non seulement seulement la chaîne de la chaîne graphique, imprimerie et distribution mais aussi toute la filière de recyclage, car, le papier reste propriétaire et restera du début de sa conception jusqu’à être le son pour une ré-utilisation, cette pseudo loi écologique qui facilitera non seulement des entreprises étrangère dans le domaine du numérique, mais aussi des mouvements politiques qui en voie d’emploi sur le dos des autres.
    Mettez-vous à la place d’une petite entreprise qui monte sa structure, dans le domaine du vêtement, chaussures, opticien, ect… c’est une perte directe de 40% du chiffre d’affaire qui impliquera forcément pour certaines entreprises un licenciement obligatoire d’une partie de leur salarié

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