Plutôt que l’interdiction totale de distribution de prospectus en boîtes aux lettres, nous proposons d’autoriser la publicité en limitant en amont par un décret Loi, le volume, la pagination ou simplement la fréquence des distribution pour chaque annonceur en se basant sur les points de vente et d’autres critères.
Cette distribution, plus responsable, permettrait aux petites enseignes locales (artisans, commerçants, magasins, franchises, petites surfaces alimentaires ou de services…) de continuer à avoir une meilleure visibilité, de se faire de la publicité par le moyen le plus efficace et direct pour elles qu’est la distribution en boîtes aux lettres.
Les catalogues avec une pagination et un volume important seraient donc limités, ce qui représenterait une réduction importante du tonnage. Cela répondrait à l’argument écologique de la Loi du 22 août 2021 dite Loi Climat et Résilience. Les tournées seraient limitées à une ou deux par mois et par annonceur, et le papier obligatoirement recyclé pour 50% des tournées d’un même annonceur. Un poids maximal par point de vente sera fixé et imposé aux annonceurs. Évidemment, ces critères peuvent être ajustés. Il est à noter que les volumes on déjà considérablement diminués ces deux dernières années et que la Loi ne viendra que confirmer une tendance déjà existante.
Contrairement au Stop Pub, difficile à mettre en œuvre, le principe d’une limitation en amont du grammage ou du nombre de pages rend la fraude impossible et toute contravention peut être immédiatement sanctionnée en mesurant le poids du document ou sa pagination ce qui dissuadera obligatoirement les contrevenants possibles.
En l’état, le OUIPUB semble entraîner la fin de la distribution de flyers en boîtes aux lettres, le pourcentage d’apposition étant beaucoup trop faible (même quand il atteint 30%) pour pouvoir motiver les annonceurs qui paieront le prix d’une tournée normale pour un pourcentage réel distribué beaucoup plus faible. L’éradication effective de la Publicité en boites aux lettres équivaut de fait à la perte de 30 à 60000 emplois directs et indirects. De plus ces emplois sont irremplaçables car particulièrement adaptés aux personnes en situation de déclassement social. C’est un devoir de sauver ces emplois et les emplois indirects générés.
À une heure où l’on découvre l’étendue de la pollution numérique, il semble souhaitable pour tous d’éviter la bascule dans le tout numérique. La distribution en boîtes aux lettres permettant un accès à l’information pour tous, y compris ceux en fracture numérique ou ceux qui font le choix de réduire volontairement leur exposition à la communication digitale, sans compter que le papier permet de partager plus facilement l’information reçue et qu’il maintient une relation humaine d’échange, en famille par exemple.
Cette solution permet de respecter l’esprit de la Loi tout en préservant la possibilité de communiquer par le biais de la distribution directe, de manière libre et autonome. Elle permet de conjuguer considérations écologiques, humaines et sociales. Elle est la solution optimale. Elle permet aussi de sauver la démocratie locale, en maintenant la distribution du support le plus apprécié des français, à savoir le journal municipal.
3 commentaires
Bonjour,
effectivement, il faut encadrer le métier:
1 – Uniquement un seul annonceur à la fois, avec une interdiction de couplage
2 – papier recyclable
3 – meilleurs conditions de travail pour les distributeurs:
payer le distributeur véritablement au heures effectuées
4 – arrêter de facturer au mille. Par exemple, chez nous, un distributeur pose en moyenne sur Marseille 1200 à 1500 papiers pour 6h de travail. En zone rurale c’est autour de 500 ex pour le même nombre d’heure.
5 – véritablement règlementer le métier, seul ceux qui sont professionnels dans le métier, peuvent distribuer.
6 – imposer un charte professionnelle
7 – encadrer systématiquement les équipes de distributions
C’est en règlementant le métier que nous pouvons peut-être sauver l’activité
Stéphane TERRIGHI
Bonjour,
Votre proposition de modification est correcte et intelligente.
Dans un domaine similaire, pourquoi ne pas demander à interdire complètement le démarchage téléphonique ?
Pratique très énervante et polluante à tout niveau !
Bravo pour votre travail
Bonjour,
tout a fait d’accord sur le plan environnemental. En ce qui nous concerne, pour les prestations en boites aux lettres, nous distribuons qu’un seul client à fois. Ceci evite, le bourage de boites, limite le nombre de papier et surtout améliore améliore les résulats pour nos clients. De plus nos distributeurs ont des conditions de travail de meilleur qualité. Il faut aussi, faire beaucoup plus de distributions ciblées. Ne pas distribuer tout à zimut.Je pense, des distributions plus ciblées, sans couplage (ou vraiment en le limitant), améliorer les conditions de travail des distributeurs. travailler en équipe, ce qui limite le nombre de véhicules sur le terrain et donc abaisse les emission de CO2, cela pourrait sensibiliser vraiment le gouvernenent et preserver nos emplois. Prouver que le numérique peut lui aussi être naussif avec excès pour l’environnement. Les Datacenters sont trés poluant et energivore.
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